PASCALE BRETON
LA PRESSE
Le cas de l’école Harfang-des-Neiges, à Pierrefonds, est éloquent. Le personnel et les élèves de la commission scolaire Marguerite-Bourgeoys se sont plaints pendant des années de problèmes de santé qu’ils associaient aux moisissures. Les tests de prélèvement d’air ne révélaient pourtant rien.
Il aura fallu des années et des recherches poussées, dont l’intervention d’un chien renifleur, pour comprendre qu’il y avait bel et bien un problème de qualité de l’air.
Il n’est pas rare que les tests d’air entraînent des «faux négatifs». Même s’ils sont populaires dans les écoles, ces tests sont d’ailleurs remis en question par plusieurs. En effet, les experts n’ont pas tous la même qualification, l’interprétation des résultats varie d’une firme à l’autre, il n’existe pas de standardisation uniforme et, surtout, la fiabilité des tests est souvent mise en doute.