GABRIELLE DUCHAINE
LA PRESSE – Publié le 28 août 2012 à 5h00 Mis à jour à 8h14
Un grave problème de moisissures qui a incommodé élèves et employés d’une école primaire de Pierrefonds durant des années avant qu’on en découvre la cause soulève de sérieux doutes sur l’efficacité des tests de qualité de l’air menés dans les établissements scolaires. En pleine rentrée, des ouvriers mettent la dernière touche à des travaux de décontamination majeurs à l’école Harfang-des-Neiges, plus de 10 ans après l’apparition des premiers symptômes. Jamais les prélèvements d’air n’ont révélé un quelconque danger pour la santé.
«Ils ne sont pas fiables», tranche Mme Anne O’Donnell, hygiéniste industrielle et propriétaire de l’entreprise de décontamination HSST Conseils. «On peut les utiliser à titre indicatif, mais ils ne sont pas suffisants, dit-elle. Ce n’est pas parce qu’ils ne montrent rien que la santé des gens n’est pas affectée. Les résultats peuvent varier rapidement selon la température ou l’humidité, alors il faut aller plus loin.»